La coupe du monde anime la presse. Ce sont les ONG qui mettent maintenant la pression aux sponsors pour dédommager les ouvriers.
Les droits de l’homme occupent plus de la place que le ballon du côté du Qatar. Cette coupe du monde qui démarre le 20 novembre prochain fait couler beaucoup d’encre et de salive. Récemment, Amnesty International a publié un sondage montrant que les footeux sont pour une indemnisation. Cette dernière devrait compenser les victimes de violation de leurs droits humains. Avec cette publication, l’organisation de défense des droits humains voulait obliger la FIFA à verser une partie des revenus que générera cette compétition aux victimes.
Si la FIFA a pris, acte, elle n’a pas encore fait bouger les lignes. Cela n’a pas émoussé l’ardeur des ONG qui se sont mobilisées pour plutôt se servir des sponsors comme levier de pression sur l’instance faîtière du cuir rond.
À l’origine de cette initiative se trouvent Human Rights Watch, Amnesty International et FairSquare. Ces organisations à cheval sur la question des abus liés au tournoi ont aussi soulevé le fait que 10 des 14 partenaires set sponsor du tournoi ont préféré ne pas réagir. Pourtant, Minky Worden, directrice des initiatives mondiales à Human Rights Watch pensent tout autre. Pour elle, « Les sponsors devraient utiliser leur influence considérable pour faire pression sur la FIFA et le Qatar, afin que ces derniers assument leurs responsabilités, en matière de droits humains, envers ces travailleurs ».
La lueur d’espoir
Les organisations ont dévoilé le nom des entreprises attentistes. Il s’agit de Visa, Hyundai-Kia, Qatar Energy, Qatar Airways, Vivo, Hisense, Mengniu, Wanda Group, Crypto et Byju’s. Heureusement qu’il y en avait qui ont accepté participé à la campagne. Les organisations n’ont pas manqué de les mentionner. Il s’agit de McDonald’s, d’Adidas, de Coca-Cola et d’AB InBevquatre.