La coupe du monde de football aura lieu au Qatar dans moins de 100 jours. En attendant le démarrage de cette fête du foot, intéressons-nous aux ambitions du Qatar pour la compétition.
Sur le plan sportif
L’équipe de football du Qatar aura du mal à s’imposer dans cette compétition. Le fait d’être pays organisateur ne lui sera pas vraiment utile car la population locale n’est pas si nombreuse au point d’envahir un stade. Sur les plus de 2 millions d’habitants de ce pays, juste 10 % sont des ressortissants locaux. Les bordeaux n’auront donc pas la faveur des supporters qui viendront de partout dans le monde pour envahir les stades.
Félix Sanchez, sélectionneur national des qataris sait que son équipe n’a pas les armes technique et tactique pour venir à bout des grandes nations. Toutefois, ils ont réussi à remporter la coupe d’Asie en 2019.
Une ambition géopolitique
l’ambition poursuivi par le Qatar est de devenir la capitale mondiale du sport en général. Pour le football, le pari est déjà gagné par l’attribution de l’organisation de cette coupe du monde par ce petit pays du moyen-orient.
Les moyens financiers et humains sont mis en place pour réussir à vraiment faire du Qatar un soft power dans le concert des nations. Les stades ultramodernes seront la grosse attraction durant la compétition qui mettra le voile sur les richesses touristiques du pays.
Le sport a été depuis longtemps un vecteur sur lequel cet État, entre-temps sous domination de l’Arabie Saoudite, a misé. Le comité Olympique sportif du Qatar a pour ambition d’organiser 50 compétitions majeures sur son territoire avant 2030.
En dehors de cette coupe du monde dont l’attribution au Qatar ne cesse d’alimenter la polémique, d’autres compétitions ont déjà été organisées. Que ce soit le Tennis, le cyclisme ou le golf, la population du pays vibre au rythme du sport.
Le Qatar et les polémiques
Les nobles ambitions du Qatar qui cherche à accroître sa notoriété semble rencontrer en chemin des obstacles. Pour commencer, c’est la première fois qu’une coupe du monde a été délocalisée du mois de juin pour démarrer en octobre. Ce changement de calendrier n’a pas vraiment plu aux acteurs du monde sportif , notamment les joueurs.
De plus, les organisations de défense des droits de l’homme tirent à boulet rouge sur les autorités du pays. De nombreux cas de maltraitance des humains sont soulevés. Ces abus se déroulent généralement sur les chantiers de construction des stades pour cette coupe du monde. Inutile de rappeler les cas de salaires impayés et bien d’autres formes de comportements qui frisent l’esclavage.
Le besoin en énergie pour cette coupe du monde fait également rougir les écologiques. Ils attirent l’attention du monde sur l’émission de carbone qui va carrément atteindre des chiffres astronomiques.