Depuis quelques mois, les quatre gros clubs de football d’Arabie Saoudite attirent de très nombreux joueurs de renommée internationale. En effet, Al Ahli,Al Hilal, Al Nasr ou encore Al Ittihad sont d’ores et déjà parvenus à attirer à attirer certains joueurs pourtant encore jeunes et relativement en forme.
Si l’arrivée de Cristiano Ronaldo à Al Nasr dans la foulée de la dernière Coupe du Monde avait surpris, certains n’ont pas forcément été choqués par la décision de l’attaquant portugais de rejoindre la péninsule arabique puisqu’a 37 ans, il s’agissait du meilleur moment afin de partir vers des contrées plus exotiques.
Néanmoins, ce qui dérange énormément d’observateurs, c’est le pont d’or déboursé par les cadors de la ligue saoudienne afin d’attirer de grands joueurs, l’exemple de Karim Benzema qui a pris la décision de rejoindre Al Ittihad qui lui offrait 200 millions d’euros sur 2 ans avait étonné la planète foot. L’implication du pouvoir saoudien dans le football et sa volonté à se servir du sport comme un outil d’influence est également vivement critiqué.
D’autant plus que le pouvoir saoudien détient déjà le club anglais de Newcastle, une manière pour eux de s’installer doucement dans le football européen. Enfin d’autres joueurs, pourtant “jeunes”, tels que Ruben Neves ou encore Kalidou Koulibaly ont choisi de rejoindre l’Arabie Saoudite. A terme, le monopole du Vieux Continent sur le football pourrait être menacé par les sirènes saoudiennes.
L’Arabie Saoudite, contrairement à d’autres pays souvent choisis par les footballeurs comme dernière pige d’une carrière tels que les États Unis ou encore le Qatar, est un pays dans lequel les habitants sont réellement passionnés par le football, en effet, depuis plusieurs années, les stades sont souvent pleins. Le gouvernement saoudien, dont le population est très jeune, souhaite donc divertir ses citoyens en attirant des joueurs qui donneront par ailleurs envie aux jeunes saoudiens de faire du sport, de plus dans un pays très touché par l’obésité.