Le FC Nantes est sur une série de très mauvais résultats depuis quelques temps, une descente aux enfers qui pourrait bien conduire les Canaries en Ligue 2. 17ème de Ligue 1 avec 1 point de retard sur le premier non relégable, Auxerre, le FC Nantes est en grand danger.
Les coéquipiers de Ludovic Blas n’ont en effet plus gagné en Ligue 1 depuis mi-février et un court succès face à Lorient (1-0). Pourtant, le FC Nantes est parvenu entre février et avril à remporter deux matchs de Coupe de France face à deux gros adversaires, le RC Lens et l’Olympique Lyonnais, les Canaries se sont même payés le luxe d’accrocher la Juventus Turin à la Beaujoire (1-1) . Alors comment expliquer cette méforme en championnat ?
Tout d’abord, l’état d’esprit des joueurs est à remettre en cause, performants face à des clubs a priori supérieurs dans les grandes échéances car galvanisés par l’événement, les Nantais ont plus de mal lorsque l’adversaire paraît plus faible et lorsque l’enjeu paraît moins important, une situation qui avait été critiquée par l’ancien coach, Antoine Kombouaré.
Démis de ses fonctions il y a quelques semaines, l’ancien coach du PSG avait reproché à ses joueurs un problème d’état d’esprit, la cinglante défaite en Coupe de France face à Toulouse (1-5) ayant marqué le glas d’une chute causée par un manque d’investissement et de rigueur. Avec un tel effectif, il est étonnant de voir Nantes à cette place et on est en droit de se demander, qu’adviendra-t-il du club en cas de descente ? Une vente ? Une revue d’effectif ?
L’actuel président Waldemar Kita, qui ne bénéficie pas d’une grosse cote de popularité en Loire-Atlantique, a, à de nombreuses reprises manifesté sa volonté de céder le club, mais pas à n’importe quel prix. Une vente pourrait permettre au FC Nantes, club historique du football français, de basculer dans une nouvelle ère. Si Ludovic Blas et Alban Lafont devraient vraisemblablement quitter le club, le départ de certains joueurs comme Moses Simon, Fabien Centonze ou encore Pedro Chirivella, pourrait renflouer les caisses d’un club en difficulté financière, qui peut notamment regretter aujourd’hui d’avoir laissé Randal Kolo Muani partir libre en fin de saison dernière à Francfort lorsque l’on connait la tournure que prend la carrière du néo-international français.