Le PSG paiera une amende pour avoir violé la règle du fair-play financier.
À l’image de nombreux club européen, le PSG se trouve sur la liste n’ayant pas respecté le fair-play financier. La loi prévoit que le déficit financier autorisé sur trois saisons ne doit pas excéder 30 millions d’euros. Un coup d’œil sur les saisons de confinement montre que le club parisien affiche des chiffres négatifs de 200 millions d’euros. Dans une approche pédagogique, l’UEFA a dans un premier temps, proposé un accord aux nombreux clubs épinglés. À travers son instance de contrôle financier des clubs (ICFC), la fédération européenne a donné trois saisons au club pour combler le déficit.
L’opposition qui a provoqué l’amende
Le PSG s’est opposé à cet accord en se basant sur les différents évènements qui sont à la base d’un tel déficit. Cette attitude a obligé l’instance à durcir le ton. Une amende de 10 millions d’euros a été infligée au club parisien. C’est certainement par anticipation que le club a lancé son opération de dégraissage.
Le PSG devrait payer l’amende et s’attendre à des sanctions sportives aussi. Les arguments du PSG n’auront donc servi en rien sauf à aggraver la situation. Pour sa défense, le club a pointé du doigt l’arrêt de vente de billet en raison du confinement. Le PSG avait aussi évoqué la perte de revenus (150 millions par an) provenant du sponsor QTA. Enfin, les dirigeants parisiens avaient évoqué le départ de Mediapro, diffuseur de la ligue 1. Ce retrait aurait occasionné une perte de 35 millions.
Les futures règles
L’actuel règlement du fair-play financier n’arrange pas vraiment de nombreux clubs. Un nouveau entrera en vigueur à partir de 2023. Le déficit budgétaire autorisé sur trois ans sera désormais de 60 millions d’euros. La masse salariale aussi ne devra plus excéder un certain seuil. Pour la saison 2023-2024, la limite est de 90 % des revenus du club. La saison 2024-2025 verra la limite descendre à 80 % et pour celle de 2025-2026, elle passera à 70 % du revenu du club.