La fin du grand Bayern ? 4 raisons qui le laissent penser

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Rarement le Bayern Munich n’a été autant instable sur le terrain et en interne sur les dernières saisons, en effet, il aura suffi d’une claque subie en quarts de finale de la Ligue des Champions face à Manchester City, une “bagarre” entre Sadio Mané et Leroy Sané et un coude à coude inhabituel face au Borussia Dortmund en Bundesliga pour mettre à mal la stabilité extra sportive du club munichois.

Un conflit entre joueurs révélateur d’un mal plus profond

Le litige opposant l’international sénégalais à son coéquipier allemand n’a fait que pointer du doigt les problèmes d’égo d‘un vestiaire dépourvu de ce genre de problèmes il y a encore quelques années et qui différenciait le Bayern des autres cadors européens. Il a également révélé que l’intégration de Sadio Mané a été plus compliquée que prévu et que pour un attaquant étranger qui arrive avec un statut de joueur (très) confirmé, il est toujours très difficile de s’intégrer dans un Bayern très fermé et plutôt axé sur le recrutement de jeunes joueurs allemands à fort potentiel qui empêche l’intégration de nouveaux éléments. 

Un effectif aux limites évidentes

D’autant plus que le profil du champion d’Afrique est déjà présent dans l’effectif et que l’arrivée d’un vrai numéro 9 était davantage demandée aux dirigeants, ces derniers s’étant enfoncés dans leur erreur en donnant le plus gros salaire du club à Mané, ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents au sein du vestiaire allemand. 

La longue blessure de Neuer qui a entraîné l’arrivée d’un gardien de grande qualité en la personne de Yann Sommer mais sans expérience européenne a fragilisé l’équilibre défensif mais surtout mental d’un Bayern ultra-dépendant du champion du monde 2014. 

Les joueurs allemands confirmés de l’effectif tels que Sané, Gnabry ou encore Goretzka sont critiqués pour leur incapacité à passer un cap depuis quelques années, les dirigeants du Bayern ont trop gâté ces joueurs en leur offrant un statut d’indiscutable malgré les limites évidentes affichées sur les dernières saisons. 

Lewandowski était-il indispensable ?

L’absence de numéro 9 et la difficulté à trouver un remplaçant à Lewandowski a eu raison d’un Bayern flamboyant offensivement en la présence du polonais et qui peine cette saison à déséquilibrer les blocs bas du championnat allemand sans un renard des surfaces de renom.

L’efficacité offensive a en effet été la différence entre Manchester City et le Bayern Munich, les hommes de Tuchel n’ayant inscrit qu’un malheureux but sur pénalty sur l’ensemble des deux matchs, une maladresse parfaitement illustrée par Leroy Sané, l’allemand est-il taillé pour ce genre de matchs lorsque l’on constate qu’il n’a pas réussi à être assez tueur dans un match aussi important contrairement à des joueurs comme Vinicius ou encore Rafael Leão qui sont présents en demies-finales de la LDC, la différence entre un bon joueur et des grands joueurs ? 

Le départ de Nagelsmann, l’effet boomerang ?

Enfin, le licenciement inattendu de Julian Nagelsmann au beau milieu de la saison entre deux tours de la Ligue des Champions et en pleine lutte pour le titre en championnat revient comme un boomerang au nez des dirigeants bavarois, peut-être fallait-il, malgré l’incompatibilité d’humeur de l’ancien technicien de Leipzig avec certains joueurs,  le laisser aller au bout de la saison pour le bien tactique de l’équipe et afin de préparer au mieux la Coupe d’Europe  ? 

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