Après le match nul du dimanche dernier face à Monaco, Christophe Galtier est revenu sur la rencontre.
C’est un Christophe Galtier déçu qui s’est prononcé en conférence de presse avec le match nul (1 but partout) que son effectif a concédé.
Une entame de match raté par l’intensité provoqué en face
Christophe Galtier a reconnu que son équipe avait eu du mal à rentrer dans le match. Il a expliqué cela par le niveau de l’adversaire du soir. « Nous avons été fortement contrariés par une belle équipe de Monaco. Notamment lors des 35 premières minutes, où Monaco a bien gêné nos premières sorties de balle. Ils ont été très présents sur un plan athlétique pour gagner le ballon. Ils se sont également bien servis de leur qualité dans la transition, à l’image du but qu’ils ont marqué. Nous avons énormément manqué de mobilité, de déplacements. Nous avons beaucoup reçu le ballon dos au jeu et sans mouvement à la construction », a dit le coach.
Il a toutefois reconnu que les joueurs se sont repris en deuxième période. « C’était vraiment mieux en deuxième période, avec plus de mobilité, plus de disponibilité au milieu de terrain et des attaquants plus hauts. Cela nous a permis de trouver de meilleures relations et de régulièrement gagner le ballon assez haut à la perte. Nous avons donc pu maintenir Monaco sur un bloc très bas ».
Des leçons à tirer
Galtier reconnait que ce match est le véritable premier test de la saison. Pour l’entraîneur français, les points à améliorer sont déjà identifiés. « Nous devons analyser et en tirer des leçons. Nous aurons beaucoup de matchs de ce type-là cette saison. Nous devons être capables sur le terrain de modifier nos plans par une variété de déplacements, de mouvements. Il faut que nous soyons plus mobiles et fuyants pour éviter une défense qui avait très rapidement pris l’ascendant sur nous en première mi-temps. C’est un axe de travail, de réflexion à avoir avec les joueurs et que j’ai. À partir du moment que l’adversaire défend bien et que nous nous ouvrons, nous sommes aussi exposés aux transitions. », pouvait-on l’entendre dire.