Transféré à l’OL, il y a seulement quelques semaines, Nicolas Tagliafico n’a pas perdu de temps. En l’espace de trois matchs, le latéral argentin a démontré pourquoi les fans de l’Ajax l’adoraient. Au cas où certains pouvaient douter de sa force de caractère, il en a montré toute son étendue vendredi face à Troyes.
Passé par plusieurs émotions face à Troyes
En l’espace d’une grosse dizaine de minutes, à cheval sur deux périodes, Nicolas Tagliafico a vécu les montagnes russes. D’abord plutôt à son aise durant la première demi-heure avec notamment un beau sauvetage suite à un débordement troyen sur le côté droit de la défense, le latéral gauche argentin s’est mis à douter presque tout seul. En loupant une tête en retrait pour Rémy Riou alors que le danger était lointain, Tagliafico a lancé cette fameuse période de crise dans un match maîtrisé si chère à l’OL depuis quelques saisons.
Et puis, il a eu beau se prendre la tête dans les mains, son intervention en retard a coûté un penalty et une égalisation troyenne, moins de dix minutes avant la pause. Comme a pu le regretter Peter Bosz, Nicolas Tagliafico a finalement été à l’image de son équipe avec un double visage. Après celui en pente descendante sur la fin de la première période, c’est un tout autre joueur qui s’est présenté au public du Parc OL.
Un joueur de caractère
Malgré la barrière de la langue, le latéral argentin a rapidement trouvé le bon curseur pour parler le langage universel qu’est le football. On le dit plus défensif que Malo Gusto ? Son but tel un renard des surfaces et sa vingtaine de ballons touchés dans les 30 m adverses ont prouvé qu’il n’était pas gêné avec ses pieds. Peut-être un brin trop fougueux pour le championnat de France à l’image du penalty concédé, le natif de Rafael Calzada devra certainement faire des progrès dans ce domaine pour ne pas se retrouver suspendu tous les trois matchs.